Ayant commencé ce blog il y a peu (en nombre de billets), je me demande encore comment font les « blogueurs » pour trouver les sujets de leurs billets. Je commence donc celui-ci avec l’origine de son écriture, qui d’ailleurs fait partie intégrante du billet.

Étant à l’occasion sur Twitter et n’étant pas acharné, j’ai eu quelques difficultés à expliquer à mon entourage le concept de Twitter : les gens peuvent envoyer des petits messages de 140 caractères à un ensemble d’autres personnes, les messages étant généralement publics. En fait, une des raisons qui explique ma difficulté à expliquer ce qu’est Twitter est que à partir de cette idée de base, Twitter n’est que ce que les gens en font : certains racontent leur journée (intéressante ou pas), d’autres se focalisent sur un sujet, ou parlent de l’actualité avec un certain point de vue, et caetera. Un peu comme Wikipédia d’ailleurs, le but étant de contruire une encyclopédie, la rédaction étant ouverte à tous, et le résultat est que certains sujets sont très bien traités, d’autres absents ou de qualité moyenne, certains proviennent de traductions, d’autres ont un point de vue biaisé, un sujet est mieux traité dans une autre langue, et caetera.

Hier, explorant Twitter, je regarde une des listes de personnes ayant comme point commun d’être à Rennes, et je tombe sur le fil de @cbourbeillon, journaliste à Ouest-France et passionnée par l’Asie et la plongée sous-marine. Je comprends alors un des intérêts de Twitter : trouver des gens partageant des opinions ou passions communes, ce qui, je me rappelle maintenant, avait essayé de m’expliquer un ami, mais je n’avais alors pas bien compris (je pourrai rajouter ça dans mon explication de Twitter). De là, je continue sur le blog de Michèle Jullian et son billet « La très prochaine dictature universelle », à l’origine de ce billet.

C’est le premier paragraphe de Georges Bernanos qui m’a fait penser à cela : Twitter et Wikipédia s’inscrivent dans une démarche altermondialiste, dans le sens qu’ils contribuent à ouvrir les esprits en montrant aux gens qu’il leur faut penser par eux-mêmes. Il ne suffit pas de lire quelque chose sur Twitter ou Wikipédia pour être sûr que c’est « vrai » (j’ai quelques scrupules à utiliser ce mot, j’en parlerai dans un prochain billet), il faut chercher les informations originelles et informations connexes, croiser les sources et se faire une opinion, possiblement différente de l’information initiale d’ailleurs.

Lorsque Wikipédia est apparu et encore aujourd’hui, la première réaction d’une personne ne connaissant pas Wikipédia à qui on explique le concept est : « Mais tout le monde peut écrire n’importe quoi ! », et ma réaction est maintenant : « Oui. ». En ce sens, le concept de Wikipédia interpelle et choque pour quelqu’un habitué à la « pensée unique » fournie par les médias et les célébrités de ce monde, détenteurs de La vérité.

…suite au prochain billet :-)