Pour résumer un peu la genèse de tout cela, cela fait dix ans que je côtoie fortement le logiciel libre et les cultures libres – en fait j’ai découvert le logiciel libre via la culture libre qu’est Wikipédia. J’utilise GNU/Linux depuis mon antépénultième génération d’ordinateur (distributions Ubuntu et Mint, entre autres), j’utilise bien sûr les nombreux logiciels libres fournis avec ces distributions Linux, et j’ai joué un peu avec des micro-serveurs (Raspberry Pi, DreamPlug, c’est d’ailleurs ce dernier qui vous sert ce site), et j’administre des serveurs depuis cinq ans. J’ai suivi fortement le développement du logiciel MediaWiki – faisant fonctionner Wikipédia – et ai pris l’habitude de découvrir des logiciels, de les modifier si besoin, allant de la compilation d’un noyau Linux à la modification du JavaScript d’un site.

Après la soutenance de ma thèse de maths appliquées et après un moment de réflexion, j’ai commencé à me lancer dans l’aventure, pour faire de mon métier du conseil en logiciels libres. Cela part des constats suivants :

  1. Il y a de très nombreux logiciels libres, très certainement beaucoup plus que de logiciels propriétaires,[1]
  2. Quoiqu’il il existent de nombreux forums sur Internet pour obtenir de l’aide sur des logiciels libres, un accompagnement plus professionnel peut être souhaité, en particulier par des entreprises, pour couvrir l’ensemble de l’installation d’un logiciel, de la définition du besoin à la formation des utilisateurs, suivi d’un accompagnement sur la durée.

Dans mon cas, je propose du conseil sur des applications Web que je connais bien (MediaWiki, WordPress principalement) : installation, configuration, formation, suivi, ainsi que développement d’extensions pour ces logiciels. Bien que je m’intéresse plus spécifiquement à ces deux logiciels, je connais de nombreux autres logiciels sur lesquels je peux également faire du conseil, de la formation, voire du développement.[2]

Et bien sûr, selon l’esprit collaboratif des logiciels libres, j’essaye toujours de contribuer à l’amélioration des logiciels que j’utilise : retour de bugs, correction de bugs, amélioration de la documentation… Par exemple, pour WordPress, j’ai fortement amélioré l’import depuis SPIP (je publierai bientôt le plugin), j’ai rapporté deux bugs sur CiviCRM, je contribue à la documentation et traduction de MediaWiki, etc.

Enfin, le petit cadeau libre : une extension WordPress que j’ai développée sur mon temps libre. Ce qu’elle fait : imaginons que vous ayez à faire le site web d’un festival comprenant de nombreux événements, ayant tous un titre, une description, un lieu, un prix, etc. Un événement un peu comme Sevenadur à Rennes, puisque je me suis occupé du site pendant 5 ans :-) Vous pouvez soit passer une journée à saisir toutes les pages (#vécu), soit utiliser un modèle de page et générer toutes les pages d’un coup grâce à cette extension. Cette extension a été développée selon les nombreux standards modernes de qualité : sécurité, internationalisation, ergonomie, documentation, suivi des versions. N’hésitez pas à tester cette extension, à faire des retours dessus, voire même à proposer des améliorations.

Si vous avez une demande de prestation sur un logiciel libre, contactez-moi pour en discuter.

Notes

[1] Rédigeant cela, je me suis posé la question naïve : « Combien y a-t-il de logiciels libres et non-libres ? ». Je peux seulement affirmer qu’il y a au moins 15 000 logiciels libres.

[2] J’aime les challenges. Par exemple, j’ai installé le logiciel Phabricator le mois dernier et deux jours après j’avais développé une extension.